Monsieur Qui, av. de St Mandé
Aux abords de la Villa du Bel-Air l’énigmatique M. Qui fixe son regard
au-dessus de nos têtes.
Cet instant de poésie aux connotations riches — apparemment réalisé sur papier contrecollé à même la pierre — met en évidence un « coup de patte » indéniable.
Et renvoie vers d’autres représentations des Vanitas du XVIIe siècle, comme celle-ci d’Adriaen van Utrecht :
Tout y est : crâne, fleurs, la main en sus.
Façon Macbeth ?
Qui sait ? En tous cas le message est clair.
« Memento mori », souviens-toi que tu vas mourir.
Ou encore plus biblique : « Vanité des vanités, tout est vanité ».
Merci Emiliano pour ce « regard »…
Trop tard, le mur a été nettoyé, passé à la vapeur… Si vous voulez voir un œuvre d’Eric Lacan (Monsieur Qui) dans le quartier, rendez-vous 123, Av. Michel Bizot. Sur un sujet similaire, Niki de Saint-Phalle avec sa Cabeza, a eu les très officiels honneurs du 104 (rue d’Aubervilliers), art contemporain et art de la rue ne bénéficient pas de la même mansuétude des pouvoirs publics…!
Merci pour les explications et d’avoir saisi cet originale oeuvre,
même si elle est un peu angoissante.
Encore une création de street art, dont regorge la villa et ses abords.
Bonjour !
J’ai effectivement vu cette petite oeuvre d’art, me demandant comment l’artiste avait pu réaliser ce dessin / objet sur un mur aussi irrégulier. Il y a une vraie virtuosité, et on peut imaginer plein de choses à partir de ce panneau qui « habille » nos murs.
Merci pour les commentaires ci-joints qui enrichissent d’autant la vision surprenante qu’on a au détour de cet escalier.